Elle s'inscrit dans le Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin. La commune est un bourg-étape sur la voie royale entre Saint-Lô et Carentan. Un marché aux bestiaux et de mercerie y prenaient place. Vers 4 heures du matin le 6 juin 1944, les parachutistes sautent sur le villages alors qu'ils visaient Amfreville, et certains se noient dans les marais inondés. Le lendemain, un avion britannique est abattu et s'écrase en flamme à l'entrée du bourg laissant 5 morts parmi ses occupants, un soldat qui a pu rejoindre les troupes alliées stationnées à Graignzs et un autre recueilli par un habitant de Saint-Fromond. Les combats de la libération débutent réellement le 15 juin, par des bombardement et tirs d'artillerie qui font plusieurs morts et blessés civils jusqu'à l'évacuation de la population ordonnée le 29. Le 7 juillet, le 120e régiment d'infanterie de la 30e division américaine, entre dans le village par le sud.
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Il y a quelques 8 000 ans, les marais du Cotentin et du Bessin formaient de profondes vallées.
La fonte des calottes glaciaires provoqua une remontée du niveau de la mer. A chaque marée basse, une couche d’argiles et de sables se déposait. C’est de cette accumulation que sont nés les cordons dunaires à l’embouchure de la baie. 1 000 ans plus tard, à cause de ces cordons, la mer ne parvint que difficilement à pénétrer dans les marais, ce qui permit l’accumulation de dépôts tourbeux d’eau douce pendant 5 000 ans. Puis, la mer réussit de nouveau à submerger partiellement les vallées. Une sédimentation fluvio-marine, la tangue, se déposa sur la sédimentation organique antérieure, la tourbe, qu’elle fossilisa.
C’est dans ces fonds de vallées progressivement comblés que les marais sont nés. Fréquemment inondés, par les pluies hivernales trop lentement évacuées à marée basse, ils restaient souvent infranchissables.
De nombreux aménagements ont été réalisés afin de valoriser les marais : canaux, fossés, chaussées et voies ferrées… structurent aujourd’hui le paysage.
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La fonte des calottes glaciaires provoqua une remontée du niveau de la mer. A chaque marée basse, une couche d’argiles et de sables se déposait. C’est de cette accumulation que sont nés les cordons dunaires à l’embouchure de la baie. 1 000 ans plus tard, à cause de ces cordons, la mer ne parvint que difficilement à pénétrer dans les marais, ce qui permit l’accumulation de dépôts tourbeux d’eau douce pendant 5 000 ans. Puis, la mer réussit de nouveau à submerger partiellement les vallées. Une sédimentation fluvio-marine, la tangue, se déposa sur la sédimentation organique antérieure, la tourbe, qu’elle fossilisa.
C’est dans ces fonds de vallées progressivement comblés que les marais sont nés. Fréquemment inondés, par les pluies hivernales trop lentement évacuées à marée basse, ils restaient souvent infranchissables.
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