Dans le cortège des arbres des berges et des chemins creux de Marigny, au fil de la ceinture verte, l’arbre-à-bois se distingue par sa colonne immense, sa trogne boursouflée ou son bouquet de branches qui toujours repartent. Façonné par un homme, il est différent parmi les siens. Repéré, il est élevé au fil des cycles du temps, transmis avec sa destinée. L’arbre-à-bois, c’est l’arbre que l’Homme taille périodiquement pour en tirer le meilleur. Abandonné, il retourne à sa nature folle. Abattu, un marignais le remplace veillant à la diversité des essences. Importance du geste d’un homme pour l’Homme, réitération de génération en génération, reproductions synchrones sous d’autres formes et pour d’autres raisons comme à l’arrière de l’église, l’avenue de tilleuls tous taillés, pas si éloignés des têtons de frênes et de chênes qui bordent le chemin !
Découvrez le patrimoine à proximité du sentier de randonnée Des Arbres-à-bois à Marigny (50)
Il y a quelques 8 000 ans, les marais du Cotentin et du Bessin formaient de profondes vallées.
La fonte des calottes glaciaires provoqua une remontée du niveau de la mer. A chaque marée basse, une couche d’argiles et de sables se déposait. C’est de cette accumulation que sont nés les cordons dunaires à l’embouchure de la baie. 1 000 ans plus tard, à cause de ces cordons, la mer ne parvint que difficilement à pénétrer dans les marais, ce qui permit l’accumulation de dépôts tourbeux d’eau douce pendant 5 000 ans. Puis, la mer réussit de nouveau à submerger partiellement les vallées. Une sédimentation fluvio-marine, la tangue, se déposa sur la sédimentation organique antérieure, la tourbe, qu’elle fossilisa.
C’est dans ces fonds de vallées progressivement comblés que les marais sont nés. Fréquemment inondés, par les pluies hivernales trop lentement évacuées à marée basse, ils restaient souvent infranchissables.
De nombreux aménagements ont été réalisés afin de valoriser les marais : canaux, fossés, chaussées et voies ferrées… structurent aujourd’hui le paysage.
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La fonte des calottes glaciaires provoqua une remontée du niveau de la mer. A chaque marée basse, une couche d’argiles et de sables se déposait. C’est de cette accumulation que sont nés les cordons dunaires à l’embouchure de la baie. 1 000 ans plus tard, à cause de ces cordons, la mer ne parvint que difficilement à pénétrer dans les marais, ce qui permit l’accumulation de dépôts tourbeux d’eau douce pendant 5 000 ans. Puis, la mer réussit de nouveau à submerger partiellement les vallées. Une sédimentation fluvio-marine, la tangue, se déposa sur la sédimentation organique antérieure, la tourbe, qu’elle fossilisa.
C’est dans ces fonds de vallées progressivement comblés que les marais sont nés. Fréquemment inondés, par les pluies hivernales trop lentement évacuées à marée basse, ils restaient souvent infranchissables.
De nombreux aménagements ont été réalisés afin de valoriser les marais : canaux, fossés, chaussées et voies ferrées… structurent aujourd’hui le paysage. Voir le site
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